Numéro |
J. Phys. Radium
Volume 7, Numéro 12, décembre 1936
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Page(s) | 527 - 532 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphysrad:01936007012052700 |
DOI: 10.1051/jphysrad:01936007012052700
Sur la théorie de la désintégration radioactive alpha
L. GoldsteinInstitut Henri Poincaré
Résumé
On généralise la théorie de la désintégration radioactive alpha pour tenir compte de l'extension spatiale finie de la particule émise. Comme on ne veut introduire dans la théorie aucune hypothèse nouvelle sur la structure nucléaire, on considère la particule alpha comme un corpuscule rigide sphérique de rayon fini. Ceci exclut la possibilité d'un traitement rigoureux du problème et exige un traitement approché contrairement à la théorie originale - théorie ponctuelle - qui regarde la particule alpha comme un corpuscule sans dimension dont le mouvement se décrit rigoureusemeut à l'aide de la mécanique des quanta qui est une mécanique ponctuelle La méthode de traitement approchée, adoptée ici, conduit à une expression de la vie moyenne radioactive nucléaire qui ne diffère pratiquement que très peu de la formule de vie moyenne donnée par la théorie ponctuelle. Il résulte. en particulier, que les rayons des noyaux radioactifs obtenus à l'aide de la formule de vie moyenne généralisée, suivant le procédé de Gamow, ne sont que peu supérieurs aux rayons nucléaires fournis par la théorie ponctuelle, tout au moins dans l'hypothèse où le rayon de la particule alpha ne correspond pas à une fraction très élevée du rayon des noyaux atomiques radioactifs.
2360 - Alpha decay.
Key words
nuclear structure -- radioactivity -- alpha particles