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J. Phys. Radium
Volume 14, Number 7-9, juillet-août-septembre 1953
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Page(s) | 473 - 477 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphysrad:01953001407-9047300 |
DOI: 10.1051/jphysrad:01953001407-9047300
Régimes transitoires dans un réacteur à eau lourde
V. RaievskiDivision des Constructions électriques, Centre d'Études nucléaires de Saclay (Seine-et-Oise)
Résumé
On étudie la variation de la puissance et de la réactivité d'un réacteur à eau lourde quand on lève d'une façon continue les plaques de démarrage. On démontre que durant le régime subcritique (réactivité négative), la puissance est déterminée par la réactivité, et par l'intensité des sources de photoneutrons résultant de la marche antérieure du réacteur. Quand, au cours de la montée des plaques, le réacteur passe par le régime critique (réactivité nulle), on constate que la puissance atteinte est indépendante de la réàctivité initiale. Durant le régime surcritique (réactivité positive), l'élévation de température des barres d'uranium ralentit l'accroissement de réactivité produite par le retrait des plaques. La puissance tend alors vers une valeur qui ne dépend plus que du régime de refroidissement du réacteur et de la réactivité disponible. Le but de cette étude est de choisir une vitesse de montée, telle que la réactivité reste constamment inférieure à une valeur au delà de laquelle le pilotage du réacteur est réputé difficile. Ce résultat n'est plus valable si l'intensité des sources est insuffisante, ce qui a lieu pendant la première divergence et après un arrêt de longue durée.
25 - Nuclear reactions: specific reactions.
Key words
fission reactors