Numéro
J. Phys. Radium
Volume 4, Numéro 5, mai 1933
Page(s) 236 - 246
DOI https://doi.org/10.1051/jphysrad:0193300405023600
J. Phys. Radium 4, 236-246 (1933)
DOI: 10.1051/jphysrad:0193300405023600

La stucture des raies K des éléments légers

A. Hautot

Université de Liège


Résumé
Les raies K des éléments très légers ont toujours été observées jusqu'à présent sous l'aspect de raies larges s'étendant sur un ou plusieurs Å sans qu'aucune structure fine de ces raies ait jamais été décelée. Cette particularité est due au manque de dispersion ou au mauvais pouvoir de résolution des appareils employés. Au point de vue de l'étude des structures fines de raies, on a tout intérêt à utiliser un réseau concave au lieu d'un réseau plan et à choisir un réseau de grand rayon de courbure ; par contre, on n'a pas intérêt à utiliser une incidence extrêmement rasante. Au point de vue de l'intensité des raies, on a intérêt à utiliser l'incidence la plus rasante possible (pouvoir réflecteur) et le rayon de courbure le plus grand possible (astigmatisme) Au point de vue de la bonne définition des raies, on doit réduire le réseau à sa largeur optimum. Deux spectrographes dans le vide à réseau concave tangent, très dispersifs, ont été réalisés selon ces principes. Quelques détails techniques relatifs à leur conception et à leur construction sont décrits. Les résultats de l'étude des raies K α du carbone et du bore sont indiqués. La raie K α du carbone est constituée par trois composantes au moins; l'existence d'une structure complexe de la raie K α du bore est également reconnue. L'hypothèse d'un élargissement considérable des niveaux quantiques dans les atomes des éléments très légers, formulée par les chercheurs pour expliquer la largeur des raies, apparaît ainsi comme n'étant pas fondée. Il semble bien que la raie K α du carbone ait une structure semblable à celle des raies K α des éléments lourds.

PACS
3230R - X-ray spectra.
0785N - X-ray and gamma-ray spectrometers.

Key words
X ray emission spectra