Numéro |
J. Phys. Radium
Volume 5, Numéro 1, janvier 1934
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Page(s) | 20 - 26 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphysrad:019340050102000 |
DOI: 10.1051/jphysrad:019340050102000
La structure des raies K des atomes très légers - (Deuxième article)
A. HautotUniversité de Liége
Résumé
Dans un article publié ici même (A. HAUTOT, J.Phys. Radium (mai 1933), t. 4, p. 236), j'ai décrit la structure fine des raies K du carbone et du bore et j'ai donné quelques indications au sujet des appareils qui m'ont permis de mettre cette structure fine en évidence. Le présent article apporte quelques précisions nouvelles au sujet de ces appareils ainsi que des résultats expérimentaux nouveaux relatifs aux raies K de l'oxygène, de l'azote, du carbone, du bore et du glucinium ; ainsi se poursuit l'étude à grande dispersion de la structure des raies K appartenant à la première rangée horizontale du système périodique des éléments. Ensuite, je rappelle la théorie de Langer qui donne l'interprétation correcte des satellites des spectres de rayons X des atomes moyens et lourds et qui parait devoir s'appliquer encore aux éléments de la première rangée horizontale du système périodique à partir du carbone. Le rayonnement K anormal du bore etdu glucinium ayant été attribué par certains chercheurs à l'existence, dans le cristal, d'électrons de valence à l'état libre ou plus ou moins lié, j'apporte des faits expérimentaux en désaccord avec ce point de vue; il semble plutôt qu'il faille attribuer ce rayonnement anormal à l'existence, dans les atomes de bore et de glucinium, de passages défendus non quantifiés.
3230R - X-ray spectra.
0785N - X-ray and gamma-ray spectrometers.
Key words
X ray emission spectra