Numéro |
J. Phys. Radium
Volume 6, Numéro 11, novembre 1935
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Page(s) | 473 - 476 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphysrad:01935006011047300 |
DOI: 10.1051/jphysrad:01935006011047300
Énergies de liaison des noyaux lourds
W.M. ElsasserInstitut Henri Poincaré, Paris
Résumé
Dans le domaine des noyaux à radioactivité spontanée, les énergies libérées lors des transformations α et β sont très étudiées. A partir de ces données, on a pu dresser un tableau des énergies de liaison, celles-ci pouvant se calculer avec une assez grande précision. Le tableau ne contenant que des noyaux à masse paire, les énergies de liaison se rapportent aux paires de neutrons et de protons. La valeur moyenne de l'énergie de liaison d'une paire de neutrons dans ce domaine est de 9, 7, et celle d'une paire de protons est de 11,7 millions d'électrons-volts. Les énergies de liaison subissent des changements brusques, - selon un mode déjà signalé antérieurement, - lorsque des couches neutroniques et protoniques viennent de s'achever. A l'intérieur d'une couche, la variation des énergies est extrêmement régulière et monotone. L'étude de cette variation montre qu'il doit se produire une liaison plus étroite entre les protons, intégrés au noyau au cours de la construction d'une couche neutronique, et les neutrons de cette couche. Les renseignements obtenus concernant les noyaux impairs sont plus restreints. Ils montrent que l'énergie de liaison des particules impaires est relativemen t constante, tandis que l'énergie de liaison des particules paires subit des variations en rapport avec la formation des couches.
2410 - Nuclear reaction models and methods.
Key words
nuclear structure