Numéro |
J. Phys. Radium
Volume 9, Numéro 1, janvier 1948
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Page(s) | 6 - 19 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jphysrad:01948009010600 |
DOI: 10.1051/jphysrad:01948009010600
Sur la bipartition et la tripartition des éléments lourds
Tsien San-TsiangLaboratoire de Chimie nucléaire du Collège de France
Résumé
A. Bipartition. On a discuté les difficultés rencontrées par la théorie de Bohr et Wheeler pour expliquer la dissymétrie des fragments lourds et les valeurs des seuils de fission des éléments plus légers que Bi. Des explications ont été suggérées. B. Tripartition. - En utilisant un schéma simplifié de tripartition, on a pu interpréter quantitativement le parcours et l'angle d'émission du troisième fragment léger M3 de 236U et préciser que M3 doit avoir [FORMULE]. La limite supérieure du délai de l'émission de M3 par rapport aux deux fragments lourds est environ 10^-20 s. Pour les noyaux composés 233Th, 236U, 239U et 240Pu, le groupe de M3 de parcours court serait attribué au cas où la tripartition se fait quand M3 est presque colinéaire avec les deux fragments lourds, celui de long parcours au cas où M 3 est hors de l'axe de déformation avant la séparation. Ce dernier cas est d'autant plus fréquent que l'énergie d'excitation du noyau composé est moins élevée. Tous les faits principaux observés avec les noyaux lourds peuvent être interprétés, d'une façon cohérente, par le schéma proposé de tripartition.
25 - Nuclear reactions: specific reactions.
Key words
fission