Numéro
J. Phys. Radium
Volume 22, Numéro 5, mai 1961
Page(s) 308 - 320
DOI https://doi.org/10.1051/jphysrad:01961002205030800
J. Phys. Radium 22, 308-320 (1961)
DOI: 10.1051/jphysrad:01961002205030800

Théorie de l'effet photoélectrique des métaux

A. Meessen

C. P. N. L., Université de Louvain


Abstract
The photoelectric effect of metals is no longer considered as a surface effect but as a volume effect, determined by the following processes : (1) The penetration of light into the metal film, which is responsible for the inadequacy of measurements of the photoelectric efflciency Y per incident photon. It is preferable to refer to the efficiency Ya per absorbed photon. (2) The photoexcitation by oblique transitions, which determines the density and energy distribution of the excited electrons. (3) The portion p of excited electrons, moving to the surface in a solid angle such that the velocity normal to the surface allows emission over the potential barrier. This rapidly varying factor actually determines the spectral distribution near the threshold, especially in the approximation of the Fowler-DuBridge formula. (4) The individual or collective interactions of the excited electrons with the other electrons, which produces absorption or secondary emission of electrons. The experimental electron absorption length thus obtained for K, shows that the theory of individual electron interactions needs to be improved. Y and Y a can be calculated - with the real energy distribution of the excited electrons, assuming very. thin films - or in the monocinetic approximation, considering the influence of light penetration, electron absorption and film thickness. This method is very simple and useful. The very large photoelectric efflciency of metals such as Be in the far ultraviolet is no more than the normal prolongation of the volume effect observable near the threshold.


Résumé
L'effet photoélectrique des métaux n'est plus considéré comme un effet de surface, mais comme un effet de volume, déterminé par les processus suivants : (1) La pénétration de la lumière dans le film métallique. Pour éliminer ce facteur capricieux, il est préférable de se référer à l'efficience photoélectrique Ya par photon absorbé, qu'à l'efficience Y par photon incident. (2) La photoexcitation par transitions obliques, qui fournit la densité et la distribution d'énergie des électrons excités. (3) La portion p d'électrons excités qui se meuvent vers la surface dans un angle solide tel que la composante normale de la vitesse est suffisante pour passer la barrière de potentiel à la surface. Ce facteur rapidement variable, détermine la distribution spectrale, surtout dans l'approximation de la formule de Fowler-DuBridge. (4) Les interactions individuelles ou collectives des électrons excités avec les autres électrons, qui produisent une absorption ou une émission secondaire des photoélectrons. Y et Y a peuvent être calculés - soit pour des films très minces en tenant compte de la distribution d'énergie des électrons excités - soit avec l'approximation monocinétique, en tenant compte de la pénétration de la lumière, de l'absorption des électrons et de l'épaisseur du film. L'immense efficience photoélectrique des métaux dans l'ultraviolet lointain est le prolongement normal de l'effet photoélectrique de volume, observé près du seuil.

PACS
7240 - Photoconduction and photovoltaic effects.

Key words
beryllium -- electrons -- metal theory -- photoelectricity